Les voitures autonomes de virtuo en location

Les voitures autonomes feront partie du quotidien au cours des dix prochaines années comme l’affirme les différents acteurs qui préparent déjà le terrain pour ces nouveaux services. Déjà, en France, Virtuo  lance sa flotte de véhicules semi-autonomes prêts à être loués avec un simple smartphone.

L’intelligence artificielle est présente tout autour de nous, commente Raphaël Richard formateur en intelligence artificielle à 24pm, de FaceApp qui permet de faire vieillir les photos de ses utilisateurs avec une fiabilité incroyable au système de recommandation de films de Netflix en passant par l’application Receipt de cet expert comptable français qui permet de gérer automatiquement ses justificatifs de dépenses, l’IA, c’est le présent, pas l’avenir. Elle est là, mais ne correspond pas aux systèmes hyperintelligents que nous imaginions. Ils sont un peu intelligents et le deviendront de plus en plus, rapprochant un peu la réalité de nos fantasmes.

Il en va de même pour la voiture autonome qui commencera par n’être pas très autonome et qui le deviendra de plus en plus.

Depuis le 13 décembre 2018, environ 150 Mercedes-Benz de classe A de dernière génération ont traversé l’hexagone. Sur l'autoroute, il est possible de les passer en mode "pilote automatique". C’est ce que l’on appelle pas trop autonome. Et si la législation française vous oblige à ne pas lâcher le volant, ce véhicule peut prendre en charge le régulateur de vitesse et respecter la manière dont il est allumé, sans risque d'inonder les lignes blanches au sol.

Virtuo entend répondre à une demande de ses clients qui utilisent fréquemment son service disponible en France, en Belgique et au Royaume-Uni (Londres) pour environ 500 km de trajet en moyenne sur autoroute. En particulier, le futur service de location sera déterminé à l'aide de véhicules autonomes prenant en charge le client à l'aide d'une simple application mobile, telle que les taxis autonomes de

Google, lancée par Waymo, une filiale, à Phoenix, aux États-Unis, en décembre dernier.

Une concurrence forte pour le rail et l’avion ?

Outre les aspects juridiques à prendre en compte, "il sera techniquement difficile d'installer un parc de voitures autonomes dans les grandes villes européennes, car elles sont complexes", annonce Thuoult Chassagne, cofondateur de Virtuo . Cependant, il est plus crédible de considérer que ces véhicules seront particulièrement adaptés pour les longs trajets, ce qui les rend très compétitifs en tant que substitut du transport ferroviaire et aérien. "

Après tout, il ne serait pas impossible de monter dans une voiture sans chauffeur la nuit, de s’endormir et de se réveiller le lendemain à Bordeaux, prêt à débuter le travail. « Les habitués du TGV auront-ils le même avis ? », j’en doute, apostrophe Raphaël Richard, le formateur en intelligence artificielle à l’origine de 24pm Academy.

L'introduction de modèles semi-autonomes sur les routes françaises n'est pas vraiment nouvelle, comme le prouvent les modes d'assistance au conducteur sur les véhicules haut de gamme, notamment à Tesla.

Virtuo se porte bien, cependant, car il perturbe le secteur de la location de voitures. Il y a deux ans et demi, la jeune entreprise a lancé son système de dématérialisation de la manutention des véhicules. Il n'y a pas de boîte disponible et tout passe par une application, de l'inventaire à la clé numérique - la classe A est déverrouillée sur son smartphone. Un opérateur reste disponible à tout moment pour accompagner les clients à travers un message.